Hameau du Rigalet

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Gauriac

Le Rigalet possédait encore au 18e siècle une résurgence importante où les bateaux venaient se ravitailler avant de prendre la mer (Vitescale).

Le hameau du Rigalet est indiqué sur la carte de Belleyme dans la 2e moitié du 18e siècle, sur le plan cadastral napoléonien de 1820 ainsi que sur l'atlas départemental de la Gironde de 1888 où est indiqué le ponton pour le service du bateau à vapeur. Ce dernier est établi en 1841 sur ordonnance du roi autorisant les sieurs Roux et consorts à construire un débarcadère sur leur propriété du Rigalet et à percevoir un droit de péage.

De nombreuses activités sont attestées dans ce secteur, notamment l'ancien chantier naval de Jean Landard actif au 19e siècle. Des cartes postales du début du 20e siècle attestent l'existence d'une boulangerie-épicerie ainsi que de l'hôtel des Palmiers.

L'oratoire de la Vierge est probablement installé dans la seconde moitié du 19e siècle dans les escaliers du même nom qui relient les bords de l'estuaire aux hauteurs de la falaise.

L'habitat se caractérise par des maisons à étage construites en retrait de l'estuaire et de la route, accompagnées de jardins. Nombreuses appartenaient à des capitaines au long cours : c'est le cas de la maison proche des escaliers de la Vierge qui porte les initiales JT (Jean Thibeau). Plusieurs maisons sont également construites à flanc de falaise, surplombant la route et l'estuaire.

Les rives de l'estuaire sont équipées de quais maçonnés et de cales facilitant l'accostage : un ponton est ainsi aménagé en 1865 au niveau du n°9 corniche de la Gironde pour acheminer les ouvriers travaillant sur l'Île du Nord.

En 1926, des éboulements se produisent, la zone est menacée par le rocher de la Vierge. Le conseil municipal interdit alors à M. Valet de "raser ou de servir à boire et de recevoir quiconque dans la maison qu'il habite, en raison de la sécurité des citoyens" (registre de délibérations du 20 mars 1926). En 1927, des travaux sont prévus pour protéger les immeubles du port de Vitescale (AD Gironde, 2 O 1755).

En 1897, le paysagiste et botaniste Auguste Glaziou, après une carrière au Brésil, achète une maison au Rigalet (parcelle AK 323).

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Auteurs Personnalite : Glaziou Auguste

Ingénieur et paysagiste français.

, habitant célèbre (attribution par source)

Le hameau, situé entre ceux de Vitescale au sud et de la Mayanne au nord, s'organise le long de la départementale 669E1. Les habitations sont construites en retrait de la route séparées de celle-ci par des jardins. La route opère un virage dégageant un espace en bord d'estuaire occupé par quelques constructions et des jardins. L'habitat est également construit à flanc de falaise accessible par plusieurs chemins et par l'escalier dit de la Vierge qui rejoint le hameau de Francicot en haut du coteau.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Gauriac

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: le Rigalet

Cadastre: 1820 B2, 2020 AK

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